Agenda
Festival les jours de lumière du vendredi 22 au dimanche 24 septembre 2017
Les Jours de Lumière, concrètement c’est quoi ?
Des artistes contemporains, de renommée nationale et internationale, présentent leurs oeuvres au coeur d'un petit village médiéval auvergnat.
Tout un village s’ouvre à vous…. et vous propose :
- une
grande exposition d'œuvres d’art contemporain répartie dans les maisons et les bâtiments historiques du village,
- des
spectacles
- des
conférences et des ateliers
- et des
surprises musicales !
C’est une invitation à vivre un moment unique,
une parenthèse de sérénité et de convivialité.
Un festival biennal reconnu par son originalité et sa recherche artistique : créé en 1999 par l’association AMOS, Les Jours de Lumière est le premier festival biennal dédié aux arts contemporains et à la spiritualité en Auvergne.
EXPOSITIONS : 10h00 - 19h00 du vendredi 22 au dimanche 24 septembre : Peintures – Photographies – Vidéo
Michelle BONNETAIN, de l’Ombre à la Lumière, papier tissé translucide
Carolyn CARLSON, traces d’encre en mouvement, calligraphies illustrées en dansant, accompagnée des textes poétiques de Carolyn Carlson lus par Christian DUMAIS-LVOWSKI
Christian DUMAIS-LVOWSKI, textes poétiques de Carolyn Carlson
Jean-Pierre FAUCHER, Fantic FOILLARD, FRAC Auvergne, film d’Adrian Paci intitulé Per Speculum, jeu de l’illusion des miroirs !
Jérôme GENCE, photographies d’enfants, de visages, de regards dans l’Himalaya
Jamal LANSARI, peintures de la régénération des formes, des symboles, de la désertification
Raymond LOEWENTHAL, photographies traces du temps suspendu et de l’inattendu
Pierre SOULAGES, plaques de cuivre dont les transparences ont renouvelé ses eaux fortes…
Programme et réservations : www.lesjoursdelumiere.com
Exposition Freedom château de la Touche Ballan Miré en Touraine du 8 juin au 1er juillet 2017
Avec Monsieur le Ministre des MRE Royaume du Maroc
au vernissage de l'exposition résidence à Assilah " les artistes marocains du monde" Mai/ juin 2015.
Rencontre avec la presse à la maison de la presse à Tanger
RENCONTRE DES ARTISTES MAROCAINS DU MONDE
Les artistes marocains du monde
MAI – JUIN 2016
La Fondation MAC A de par la mission de renforcer une offre culturelle et artistique plurielle, tolérante et communicative a contribué par l’édition 2014 du Symposium marquée par la participation d'artistes contemporains notoirement reconnus de par le monde appartenant à la communauté marocaine résidant à l'étranger, à consolider les liens culturels des plasticiens Marocains du monde avec le Maroc et de les rénover par une réalisation artistique émergée de croisements culturels, œuvrant ainsi au rapprochement des cultures.
Une exposition d’art contemporain des œuvres réalisées lors de cette édition par des artistes Marocains du monde a accompagné le symposium. Le vernissage a été présidé par Monsieur Le Ministre de la Culture Monsieur Amine Sbihi, le mardi 26 Mai.
Le programme du symposium comprenait un colloque ou ont intervenu des artistes, des critiques d’art et des intellectuels Marocains du Monde, venus du Maroc et d’ailleurs.
Le Ministère des Marocains Résidant à l’Etranger renouvelle cette initiative cette année par un programme qui s’étale sur quelques années afin de donner l’opportunité à un grand nombre d’artistes Marocains du monde de vivre cette expérience unique.
Des débats seront prévus et s’articuleront autour du thème :
Les Racines du Futur
Identité et contemporanéité
LIEU DE L’EVENEMENT : la Maison de l’Art Contemporain Breich.
Fondation MAC-2 Association Pour l'Art et la Culture
Tel : 06 61 46 06 48 - 05 22 31 01 99 - Fax : 05 22 31 30 21
RENCONTRE DES ARTISTES MAROCAINS DU MONDE
Les artistes marocains du monde
MAI – JUIN 2016
La Fondation MAC A de par la mission de renforcer une offre culturelle et artistique plurielle, tolérante et communicative a contribué par l’édition 2014 du Symposium marquée par la participation d'artistes contemporains notoirement reconnus de par le monde appartenant à la communauté marocaine résidant à l'étranger, à consolider les liens culturels des plasticiens Marocains du monde avec le Maroc et de les rénover par une réalisation artistique émergée de croisements culturels, œuvrant ainsi au rapprochement des cultures.
Une exposition d’art contemporain des œuvres réalisées lors de cette édition par des artistes Marocains du monde a accompagné le symposium. Le vernissage a été présidé par Monsieur Le Ministre de la Culture Monsieur Amine Sbihi, le mardi 26 Mai.
Le programme du symposium comprenait un colloque ou ont intervenu des artistes, des critiques d’art et des intellectuels Marocains du Monde, venus du Maroc et d’ailleurs.
Le Ministère des Marocains Résidant à l’Etranger renouvelle cette initiative cette année par un programme qui s’étale sur quelques années afin de donner l’opportunité à un grand nombre d’artistes Marocains du monde de vivre cette expérience unique.
Des débats seront prévus et s’articuleront autour du thème :
Les Racines du Futur
Identité et contemporanéité
LIEU DE L’EVENEMENT : la Maison de l’Art Contemporain Breich.
Fondation MAC-2 Association Pour l'Art et la Culture
Tel : 06 61 46 06 48 - 05 22 31 01 99 - Fax : 05 22 31 30 21
Indre-et-Loire - Exposition
Le grand retour en galerie de Jamal Lansari
19/11/2015 05:38
L'artiste a été inspiré par le besoin de mettre en scène des oiseaux, notamment des colombes.
L’artiste plasticien tourangeau Jamal Lansari n’avait pas exposé à Tours depuis 2007. Ses " Oiseaux de la liberté " sont à Lyeux Communs. Et dans l’actualité
Pour quelques jours seulement, et après avoir été exposée au Maroc et au Japon, l'exposition « Les Oiseaux de la liberté » de Jamal Lansari est à voir à la galerie tourangelle Lyeux Communs. Quelques toiles et dessins de cette série « esquissée avant Charlie » mais qui prend toute sa signification aujourd'hui, quelques jours après les attentats de Paris, sont donc installés dans cette microgalerie tourangelle qui accueille des artistes de haut vol. Jamal Lansari, bien connu en Touraine pour ses années au service événementiel de la ville de Joué-lès-Tours (on lui doit les Années Joué, notamment) et sa carrière d'artiste plasticien, n'avait pas exposé en Touraine depuis 2007. C'était dans le péristyle de l'hôtel de ville de Tours. Avec ce style qui lui est propre, tout en couleurs, en formes et en matières, qui promène le spectateur vers des voyages intérieurs et perceptifs, Jamal Lansari livre aujourd'hui avec ses « Oiseaux de la liberté » une vision du monde entre vilenie et espoir. « J'ai recommencé à dessiner parce que ce qui m'entourait me procurait un sentiment intuitif de peur. Et puis Charlie est arrivé. La terreur et la prédation étaient tout autour de moi. De nous. Et voilà que c'est encore plus vrai aujourd'hui après les attentats horribles et barbares de vendredi. » Ses dessins sont devenus des toiles. Elles ont été exposées à Rabat au Maroc et au Japon. Le vernissage, vendredi soir, à Tours sera « un vernissage de recueillement, assure l'artiste. En hommage aux victimes, à leurs familles. Ce travail est rempli de douleur, de mélancolie, de liberté et d'espoir aussi. Je pense sincèrement que les visiteurs pourront ressentir toutes ces émotions en regardant ce travail. »
Exposition du 20 au 22 et du 26 au 30 novembre à la galerie Lyeux Communs, 27, rue Étienne-Marcel à Tours. La galerie est ouverte de 15 h à 20 h. www.lyeuxcommuns.com
Delphine Coutier
Instants d’éternité
Figures de l’invisible
C’est dans la palette que lui offrent les marées du désert que l’artiste, Jamal Lansari, va puiser. Dans ce déluge iridescent qui frémit sous les symphonies éoliennes, là où palpite une vie cristallines, exigeantes et impérieuses.
Non loin de la Guelta d’Archei[1], dans l’orange et le pourpre du jour naissant, le vent arrache aux crêtes des dunes une scintillante traînée poudreuse, mêlée d’ocre et de roux. Le désert vous prend alors dans la magie de son éveil diurne, offrant au marcheur ses géométries élégantes et les multiples traces d’un peuple d’insectes et de reptiles comme un parchemin à jamais renouvelé.
Le désert est un bonheur violent où se croisent l’éphémère et l’éternel, le vibrato intense des couleurs et de la lumière, le chant du monde dans son insaisissable fugue.
Avant de devenir démiurge, architecte du fragile et de l’invisible, l’artiste est à l’écoute du regard, géomancien de l’enfoui et du sacré, interprète de l’infiguré, guetteur d’apparitions.
Il entend les messages du vent qui galope comme un cheval fou entre Tibesti et Ennedi,[2] se penche sur notre présent comme on ausculterait une respiration de l’inquiétude, dévoile des galaxies inconnues, nous fait entrer dans la marée d’un outre-monde.
Les peintures de Jamal Lansari témoignent de ces instants d’éternité. Elles disent le silence et les envoûtantes mélodies des chants des pistes, la relation à l’invisible, la mystique d’une permanence presque indécelablea, dans sa fragilité et sa plénitude. Elles nous invitent à désapprendre le réel, entrer dans la haute mer de l’oubli, loin des échos du connu.
Ce sont des images qui révèlent la présence d’un insaisissable, le témoignage d’une traversée, la captation d’un maintenant mémoriel, l’instant subliminal entre le perceptible et l’obscur, entre l’ordre et le chaos. On y décèle des éclats de bleu, des ombres fugaces, des silhouettes indistinctes, quand l’art pariétal racontait le passage de ceux d’avant les Toubous[3].
Nous ne savons rien de l’apparition quand l’apparition nous éblouit. Pourtant, l’œil ne se perd jamais. Il parcourt la ligne de fuite d’un horizon qui rêve d’échappées célestes dans ce territoire austère des errances.
Il se peut que l’on y perçoive la pulsation du désert, quand le cœur bat la mesure dans cette douceur brûlante des ombres bleues.
C’est alors que se révèle l’oublié de nos mémoires, l’expérience mystique, l’interrogation si fertile que nous offre l’œil du peintre.
Demay
[1] Centre du plateau de l’Ennedi, au Nord-est du Tchad. Elle abrite l’une des dernières colonies de crocodiles du Nil.
[2] Le Tibesti est l’une des 23 régions du Tchad. Région montagneuse aux paysages spectaculaires, le massif offre un paysage exceptionnel. L’Ennedi est une succession de massifs de grès. Il constitue l’une des plus grands collections d’art rupestre. Habité par des chasseurs cueilleurs dès 5000 avant JC.
[3] Les Toubous pratiquent le pastoralisme et le nomadisme dans le Sahara central, du Nord du Tchad au sud de la Lybie et au Nord-est du Niger.